« Le peuple juif demeure la racine vivante de la foi chrétienne. Nous voulons signifier cet attachement en priant pour les membres du peuple juif tous les premiers jeudis du mois. Nous croyons que cette intention est une source de bénédiction dans notre chemin vers l’unité entre les Églises. »

Texte de méditation

Une leçon pour le 21e siècle
Commentaire sur la parasha de Jéthro, Rabbin Jonathan Sacks.

La principale expression juive pour exprimer la gratitude et l’appréciation est Baruch HaShem, ‘Louez le Seigneur’.
(…) [Cette] expression d’action de grâce apparaît dans la Torah dans la bouche de trois personnes, et aucune d’entre elles n’appartient à l’alliance d’Abraham. Le premier est Noé : « Béni soit l’Eternel, le Dieu du Shema, » (Be-reshit 9,26). Le second est le serviteur qu’Abraham envoie chercher une épouse pour Isaac (selon la tradition, il s’agit d’Eliezer) : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui n’a pas omis sa grâce et sa fiabilité envers mon seigneur ! (Be-reszit 24:27). Le troisième est Jéthro]. (…) En entendant l’histoire de l’Exode d’Égypte, Jéthro dit : « Béni soit l’Éternel [le Dieu d’Abraham], qui n’a pas omis sa grâce et sa fiabilité envers mon seigneur ! Pourquoi la formule d’action de grâce, « Béni soit l’Éternel » est-elle attribuée dans la Torah à trois non-Juifs, alors que de la bouche des Israélites nous n’entendons que des plaintes ? – à l’exception du Chant de lors de la Traversée de la mer – (…)
Nous croyons que le Dieu qui a créé l’univers est universel. C’est lui qui a lancé le processus par lequel les étoiles, les planètes et la vie sur terre sont apparues. Sa préoccupation ne se limite pas au peuple d’Israël.
Il n’est pas nécessaire d’être juif pour avoir de la vénération pour le Créateur ou, comme Jéthro, pour reconnaître Sa participation à ces événements extraordinaires. (…)
Ce sont là trois exemples remarquables d’universalisme. Ils ne signifient pas que tous les hommes se convertiront au judaïsme au fil du temps, mais que, le moment venu, ils reconnaîtront tous le Dieu unique comme Créateur et Maître de l’univers.
(…) Noé, Eliézer et Jéthro ont bénéficié de la faveur de Dieu, même s’ils n’appartenaient pas au peuple d’Israël.
C’est l’une des leçons les plus importantes que les Juifs peuvent transmettre au monde au XXIe siècle : nous sommes différents, mais nous sommes tous humains.

Proposition de lecture

Shema Israel : Dt 6,4-9
Appel d’Abram: Gn 12,1- 4
Je suis celui qui est : Ex 3,13-15
Bénédiction : Nb 6,22- 2
7

Confession de foi antique : Dt 26,5- 9
Le premier commandement : Mc 12,28-34
La foi d’Abraham : Hb 11,8- 12
L’héritage du peuple d’Israël : Rm 9.1-5

Par exemple : Nombres 6,22-27 :
Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

Intercessions

R. Amen, amen, béni soit le Dieu d’Israël !

1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as pleuré la violence entre Caïn et Abel,
nous te prions pour la paix au Proche-Orient,
nous te prions pour tous les peuples qui habitent cette terre
où tu as choisi de nous rejoindre dans notre humanité.

2. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as rendu possible la réconciliation entre Joseph et ses frères,
pour tout mépris à l’égard de ton peuple Israël, pardonne-nous.
(En signe de pénitence, nous restons quelques instants en silence.)
Nous te prions, Père, de faire grandir la fraternité
entre le peuple juif et les nations.

3. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as fait sortir Israël de l’Égypte et lui as rendu la liberté,
donne ta joie au peuple juif
et garde-le fidèle à ton Alliance.

4. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as uni les douze tribus d’Israël autour de la Torah,
donne la paix aux juifs croyants en Jésus.

5. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as envoyé ton Fils Jésus pour nous sauver,
fais reposer ta bénédiction
sur les chrétiens qui sont d’origine juive.

6. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
Père de Jésus Christ,
toi qui as donné ton Fils bien aimé pour que tous soient un,
rassemble dans l’unité toutes les Églises chrétiennes.

7. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as promis au peuple juif la venue du Messie,
toi qui as promis à l’Église le retour de ton fils.
Nous te louons et nous disons dans l’Esprit saint : « Maranatha, viens Seigneur ! »

Oraison

Dieu éternel et tout-puissant,
écoute la prière de ton Église.
Toi qui as choisi Abraham et sa descendance
pour en faire les enfants de ta promesse,
conduis à la plénitude de la rédemption
le premier peuple de l’Alliance.
Fais que les nations de la terre
soient accueillies par grâce dans la famille d’Abraham,
et que toute la création, joyeuse, entre dans ton règne de paix.
Par Jésus le Christ Notre Seigneur. Amen.

« Le peuple juif demeure la racine vivante de la foi chrétienne. Nous voulons signifier cet attachement en priant pour les membres du peuple juif tous les premiers jeudis du mois. Nous croyons que cette intention est une source de bénédiction dans notre chemin vers l’unité entre les Églises. »

Texte de méditation

L’incarnation
Les racines juives du Christianisme de Frédéric MANNS, 2006, p. 37-38


« Quand vint la plénitude des temps, Dieu envoya son fils, né d’une femme … afin que nous recevions l’adoption » (Galates 4,4-5). Pour que Dieu puisse rendre visite à son peuple, il fallait que celui-ci et l’humanité entière soient prêts à le recevoir. L’incarnation n’aurait pas été possible à n’importe quel moment du temps. C’est à juste titre que la Bible attache une grande importance à la notion du temps, du kaïros, pour la venue du Sauveur …
Les juifs, pour évoquer la présence de Dieu au Temple avaient choisi le mot hébreu de Shekinah. L’évangile de Jean montre l’accomplissement de ce terme dans le verbe grec eskênosen (« il a dressé sa tente parmi nous ». L’assonance entre ces deux termes est frappante. En venant dans le monde, le Seigneur savait qu’il souffrirait et mourrait par la main des hommes. L’annonce de la Passion avait été prédite par les prophètes. Mais la venue du Messie avait quelque chose d’inédit et de surprenant. La liturgie primitive situe cette intervention en fonction de la mémoire d’Israël et de la continuité du dessein de Dieu. Dieu est fidèle à ses promesses. L’annonce du salut est d’abord faite au peuple de la promesse. Dieu entre dans l’histoire des hommes pour leur communiquer sa propre vie.
L’incarnation ne donne pas un fils à Dieu, mais elle révèle au monde le Fils éternel. Elle fait voir en Dieu une vie de relation, une communication de vie. Le dessein de Dieu est d’offrir aux croyants la possibilité d’entrer dans son propre mystère. En même temps qu’il manifeste l’amour de Dieu, le don du Fils au monde introduit au cœur même de la vie de Dieu.

Proposition de lecture

Shema Israel : Dt 6,4-9
Appel d’Abram: Gn 12,1- 4
Je suis celui qui est : Ex 3,13-15
Bénédiction : Nb 6,22- 2
7

Confession de foi antique : Dt 26,5- 9
Le premier commandement : Mc 12,28-34
La foi d’Abraham : Hb 11,8- 12
L’héritage du peuple d’Israël : Rm 9.1-5

Comme parole de bénédiction pour la nouvelle année, nous vous proposons en particulier : Nombres 6,22-27 :
Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

Intercessions

R. Amen, amen, béni soit le Dieu d’Israël !

1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as pleuré la violence entre Caïn et Abel,
nous te prions pour la paix au Proche-Orient,
nous te prions pour tous les peuples qui habitent cette terre
où tu as choisi de nous rejoindre dans notre humanité.

2. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as rendu possible la réconciliation entre Joseph et ses frères,
pour tout mépris à l’égard de ton peuple Israël, pardonne-nous.
(En signe de pénitence, nous restons quelques instants en silence.)
Nous te prions, Père, de faire grandir la fraternité
entre le peuple juif et les nations.

3. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as fait sortir Israël de l’Égypte et lui as rendu la liberté,
donne ta joie au peuple juif
et garde-le fidèle à ton Alliance.

4. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as uni les douze tribus d’Israël autour de la Torah,
donne la paix aux juifs croyants en Jésus.

5. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as envoyé ton Fils Jésus pour nous sauver,
fais reposer ta bénédiction
sur les chrétiens qui sont d’origine juive.

6. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
Père de Jésus Christ,
toi qui as donné ton Fils bien aimé pour que tous soient un,
rassemble dans l’unité toutes les Églises chrétiennes.

7. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
toi qui as promis au peuple juif la venue du Messie,
toi qui as promis à l’Église le retour de ton fils.
Nous te louons et nous disons dans l’Esprit saint : « Maranatha, viens Seigneur ! »

Oraison

Dieu éternel et tout-puissant,
écoute la prière de ton Église.
Toi qui as choisi Abraham et sa descendance
pour en faire les enfants de ta promesse,
conduis à la plénitude de la rédemption
le premier peuple de l’Alliance.
Fais que les nations de la terre
soient accueillies par grâce dans la famille d’Abraham,
et que toute la création, joyeuse, entre dans ton règne de paix.
Par Jésus le Christ Notre Seigneur. Amen.

Les trois étapes de la création
[Commentaire sur la parasha Be-reshit].
Rabbi Jonathan Sacks


Dieu dit : « Que cela se fasse (…) ». Et cela fut fait (…). Et Dieu vit que c’était bon.
(…) L’un des principes remarquables de la Torah est l’appel qu’elle lance aux êtres humains, créés à la ressemblance de Dieu, pour qu’ils le suivent. (…) Le premier chapitre du livre de Be-reshit recèle donc un défi de taille : Dieu est le créateur, nous devons donc créer nous aussi. (…) Le premier chapitre de Be-reshit nous enseigne donc comment devenir créateur en trois étapes. La première étape consiste à dire « que cela se fasse “, la deuxième à dire ” et cela s’est fait “ et la troisième à constater que ce que nous avons fait ” est bon ».
Le processus de création commence par un mot, une idée, une vision, un rêve. (…) Tout comme il a créé le monde en utilisant des mots (« Et Dieu dit (…). Et il arriva… »), nous créons le monde humain avec leur aide.
« Et cela s’est fait… ». La deuxième étape de la création est la plus difficile pour nous. Une chose est de faire naître une idée, une autre est de la mettre en pratique. (…) Entre l’intention et le fait, le rêve et la réalité, il y a les luttes, les oppositions et la faillibilité de la volonté humaine. Il est trop facile, après une tentative infructueuse, de se convaincre que le but est impossible à atteindre, que le monde ne peut être changé et que tous les efforts humains sont voués à l’échec. (…)
Mais qu’en est-il de la troisième étape : « Et Dieu vit que cela était bon » ? Cette étape est la plus difficile à comprendre pour nous. (…) Peut-être cette phrase veut-elle précisément nous apprendre que nous ne devons pas mener une vie religieuse en nous retirant du monde et en nous détournant de ses conflits, dans le ravissement du mysticisme et du nirvana. Dieu veut que nous fassions partie du monde, que nous prenions part à ses batailles, que nous fassions l’expérience de ses plaisirs et que nous célébrions sa phénoménalité. Mais ce n’est pas tout. (…)
Remarquer la bonté d’une personne et le lui dire est l’un des plus grands actes de la création. (…) En chacun de nous se cache quelque chose de positif et d’unique, mais il est très facile de l’endommager – pour que ces qualités se développent et portent des fruits, elles ont besoin de la lumière de l’attention et de l’éloge. Voir le bon côté des gens et leur donner l’occasion de se voir dans le miroir de notre respect les aidera à devenir la meilleure version d’eux-mêmes. (…)
« Et Dieu vit que cela était bon » – cette étape fait également partie du processus créatif, la plus délicate et la plus belle des trois. Lorsque nous voyons le bien chez l’autre, nous ne le créons pas seulement en partie, mais nous le remplissons d’une force créatrice. C’est ainsi que Dieu nous traite et c’est ce qu’il nous appelle à faire envers les autres.


Lien du texte complet :  https://chidusz.com/komentarze-biblia-tora-stary-testament-rabin-jonathan-sacks-parsza-parasza-paraszat-bereszit-be-reszit-ksiega-rodzaju-religia-zydzi-judaizm-kazanie/

Intercessions

R. Amen, amen, béni soit le Dieu d’Israël !

  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as pleuré la violence entre Caïn et Abel,
    nous te prions pour la paix au Proche-Orient,
    nous te prions pour tous les peuples qui habitent cette terre où tu as choisi de nous rejoindre dans notre humanité.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as rendu possible la réconciliation entre Joseph et ses frères,
    pour tout mépris à l’égard de ton peuple Israël, pardonne-nous.
    (silence.)
    Nous te prions, Père, de faire grandir la fraternité
    entre le peuple juif et les nations.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as fait sortir Israël de l’Égypte et lui as rendu la liberté,
    donne ta joie au peuple juif
    et garde le fidèle à ton Alliance.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as uni les douze tribus d’Israël autour de la Torah,
    donne la paix aux juifs croyants en Jésus.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Toi qui as envoyé ton Fils Jésus pour nous sauver,
    fais reposer ta bénédiction
    sur les chrétiens qui sont d’origine juive.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Père de Jésus Christ,
    toi qui as donné ton Fils bien aimé pour que tous soient un,
    rassemble dans l’unité toutes les Églises chrétiennes.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as promis au peuple juif la venue du Messie,
    toi qui as promis à l’Église le retour de ton fils.
    Nous te louons et nous disons dans l’Esprit saint : « Maranatha, viens Seigneur ! »

« Les Dix Jours de Retour »

Les dix jours qui séparent Roch Hachana (du 2 au 4 octobre) à Yom Kippour (du 11 au 12 octobre) sont appelés les Dix Jours de Repentance (littéralement : « les Dix Jours de Retour »).
Lorsque le prophète Isaïe exhorte la nation juive à se repentir de ses péchés, il dit : « Cherchez D.ieu quand Il peut être trouvé ; appelez-Le quand Il est proche. » Quel est ce moment ? Les sages enseignent que ce verset se réfère à ces dix jours, au cours desquels D.ieu est particulièrement proche de nous.
Les sages décrivent cette période comme une période où « les portes du ciel sont ouvertes » et Dieu dit « J’écouterai vos prières ».
Maïmonide explique :
« Même si la repentance et l’appel à D.ieu sont toujours opportuns, pendant les dix jours allant de Roch Hachana à Yom Kippour, cela est extrêmement approprié »
« C’est pourquoi, poursuit Maïmonide, il est de coutume que tout Israël donne à profusion à la charité, accomplisse de nombreuses bonnes actions et s’affaire à l’observance des commandements de D.ieu depuis Roch Hachana jusqu’à Yom Kippour dans une plus grande mesure que pendant le reste de l’année. »
Pendant ces dix jours, un certain nombre de modifications sont apportées à la prière quotidienne.
Idéalement, pendant cette période, nous diminuons notre implication dans les affaires matérielles et nous augmentons notre étude de la Torah et nos dons charitables.
En ces jours qui précèdent Yom Kippour, certains veillent à régler toutes leurs dettes de manière à arriver au jour saint avec une ardoise vierge.
C’est le moment de faire son maximum dans l’observance de tous les commandements, c’est-à-dire de toutes les mitsvot.


Adaptation d’un texte de chabad.org
Lien du texte complet :  https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/991974/jewish/Les-Dix-Jours-de-Repentance-Assreth-Yemei-Tchouva.htm

Intercessions

R. Amen, amen, béni soit le Dieu d’Israël !

  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as pleuré la violence entre Caïn et Abel,
    nous te prions pour la paix au Proche-Orient,
    nous te prions pour tous les peuples qui habitent cette terre où tu as choisi de nous rejoindre dans notre humanité.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as rendu possible la réconciliation entre Joseph et ses frères,
    pour tout mépris à l’égard de ton peuple Israël, pardonne-nous.
    (silence.)
    Nous te prions, Père, de faire grandir la fraternité
    entre le peuple juif et les nations.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as fait sortir Israël de l’Égypte et lui as rendu la liberté,
    donne ta joie au peuple juif
    et garde le fidèle à ton Alliance.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as uni les douze tribus d’Israël autour de la Torah,
    donne la paix aux juifs croyants en Jésus.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Toi qui as envoyé ton Fils Jésus pour nous sauver,
    fais reposer ta bénédiction
    sur les chrétiens qui sont d’origine juive.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Père de Jésus Christ,
    toi qui as donné ton Fils bien aimé pour que tous soient un,
    rassemble dans l’unité toutes les Églises chrétiennes.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as promis au peuple juif la venue du Messie,
    toi qui as promis à l’Église le retour de ton fils.
    Nous te louons et nous disons dans l’Esprit saint : « Maranatha, viens Seigneur ! »

Les fêtes d’automne

Les fêtes d’automne auront lieu cette année du 3 au 25 octobre.
Cette période des fêtes juives d’automne est marquée par le Nouvel An juif (Roch Hachana) et le jour du Grand Pardon (Yom Kippour). C’est l’occasion pour nous, chrétiens, de nous rappeler le lien spirituel fort et unique avec le peuple juif.
« Le Dieu vrai garde son Alliance et sa fidélité »
Ce verset dit tout l’enjeu de cette « Convocation d’automne » du peuple juif (Lévitique 23). Israël est « convoqué » par Dieu pour se tenir devant LUI, le vrai et seul DIEU, pour rendre compte du respect qu’il a eu pendant l’année écoulée de l’Alliance conclue avec Lui au Sinaï.
ROSH HACHANA, le nouvel an juif, ouvre à un jugement : sûr de la fidélité de Dieu et de sa miséricorde, chacun va pouvoir passer en revue son année passée et demander pardon pour ses transgressions de l’Alliance en priant « notre Père, notre Roi, prends pitié de notre faiblesse…. »
C’est alors qu’au dixième jour, à KIPPOUR, après 25 heures de jeûne et de supplications, la Parole divine peut descendre sur la Communauté : « vous êtes pardonnés ! » Oui, Dieu est fidèle pour qui se tourne vers LUI ! Et c’est alors la joie de vivre dans la soukka, dans « les bras de Dieu ». La cabane est petite, avec un toit de feuillage, pour se souvenir de ces quarante années dans le désert où Dieu seul était leur protection.
Cette joie explosera au huitième jour de Soukkot, lors de la fête de Simhat Torah, en chants et en danses autour des rouleaux de la TORAH, « Oui leur Dieu est bien Le Dieu vrai qui garde son Alliance et sa fidélité ! « 
ROSH HACHANA, KIPPOUR, SOUKKOT, SIMAT TORAH : ces fêtes peuvent être l’occasion pour nous chrétiens de reprendre conscience que nous avons été greffés en Jésus Christ sur cette Alliance unique, jamais révoquée et toujours nouvelle.

Intercessions

R. Amen, amen, béni soit le Dieu d’Israël !

  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as pleuré la violence entre Caïn et Abel,
    nous te prions pour la paix au Proche-Orient,
    nous te prions pour tous les peuples qui habitent cette terre où tu as choisi de nous rejoindre dans notre humanité.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as rendu possible la réconciliation entre Joseph et ses frères,
    pour tout mépris à l’égard de ton peuple Israël, pardonne-nous.
    (silence.)
    Nous te prions, Père, de faire grandir la fraternité
    entre le peuple juif et les nations.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as fait sortir Israël de l’Égypte et lui as rendu la liberté,
    donne ta joie au peuple juif
    et garde le fidèle à ton Alliance.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as uni les douze tribus d’Israël autour de la Torah,
    donne la paix aux juifs croyants en Jésus.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Toi qui as envoyé ton Fils Jésus pour nous sauver,
    fais reposer ta bénédiction
    sur les chrétiens qui sont d’origine juive.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    Père de Jésus Christ,
    toi qui as donné ton Fils bien aimé pour que tous soient un,
    rassemble dans l’unité toutes les Églises chrétiennes.
  1. Père très aimant, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob,
    toi qui as promis au peuple juif la venue du Messie,
    toi qui as promis à l’Église le retour de ton fils.
    Nous te louons et nous disons dans l’Esprit saint : « Maranatha, viens Seigneur ! »